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Inventif et franchement enthousiasmant dans la première partie, on décroche ensuite devant la paresse de son intrigue. Dommage !
Le membre Nuclear ne souhaite pas faire appairaitre ces dernieres activites sur le site.
Inventif et franchement enthousiasmant dans la première partie, on décroche ensuite devant la paresse de son intrigue. Dommage !
Si l'on parvient à faire abstraction de la débilité de son scénario, le film réserve quelques moments spectaculaires pour peu que l'on ne soit pas sujet à l'indigestion.
Malgré sa prise de risque minimale, cette production nous rappelle que les équipes Disney sont des orfèvres dans le divertissement familial.
On parle de "hardsubs" (ou bien "hardcoded subs") quand les sous-titres sont intégrés à l'image et ne constituent pas un fichier à part.
Il est donc impossible de les modifier tel que vous le conseillez.
Préférez le terme "subs", cela vous évitera quelques étourderies
Amicalement.
Mièvre, maladroit et même crétin parfois, le film n'a véritablement de boxe que son nom, qu'il bafoue d'ailleurs honteusement.
Malgré son introduction expéditive (qui fait plutôt office de prétexte), on suit avec intérêt cette plongée dans les abysses psychologiques des protagonistes.
On est cependant (très) loin de l'excellent "Das Boot" de Petersen.
Malgré sa forme soignée, le film n'a ni la l'audace, ni l'intensité des thrillers-culte.
Gné ?
Entre drames familiaux surréalistes et seconds couteaux interchangeables (et forcément exaspérants), on peine à trouver de l'intérêt à cette nouvelle adaptation.
S'il est aisé d'apprécier l’œuvre pour son rythme, sa reconstitution historique et la performance de Maguire, on s'étonne néanmoins, à la fin du film, de n'avoir strictement rien appris sur les échecs et leur mystique.
Insignifiant sur le fond et grotesque sur la forme, cette genèse de super-vilain légendaire méritait d'avoir infiniment plus de gueule !
Malgré ses quelques plans vertigineux, le film, peu aidé par ses seconds rôles anecdotiques, ne s'extirpe jamais du biopic mièvre à l'américaine.
Si ses auteurs parviennent à éviter le ridicule malgré son scénario improbable, cette n-ième adaptation des studios Marvel n'est ni épique, ni drôle, et à peine originale.
De plus, le fan-service, basé ici sur l'auto-référence, est particulièrement superflu.
Aussi ambitieuse qu'enthousiasmante, cette nouvelle œuvre de Ritchie qui met enfin de côté ses intrigues distordues, est un vrai ravissement pour les oreilles, les yeux et les amateurs de bon esprit.
Devant cette gigantesque escroquerie, on se surprend à implorer la mort de tous les crétins du film, comme pour évacuer la frustration que cette innommable série B nous a sadiquement infligé.
Mauvaise raison d'un remake et faux prétexte pour un reboot, ce Terminator n'a plus de science-fiction que l'incertaine rentabilité d'un X-ième épisode. On décrochera cependant un sourire coupable devant l'indestructible T-800, et son interprète attachant, pourtant "CGI-sé" à outrance.
A l'instar des visiteurs du parc, le spectateur en a pour son argent : aventure, romance, et petits frissons (virtuels). Seulement l'exaltation n'est plus tout à fait au rendez-vous ; les manèges hollywoodiens ne procurent guère plus d'ivresse qu'à leurs producteurs.
A trop faire mumuse avec les nouveaux joujous de leur franchise fraîchement acquise, les auteurs oublient de nuancer leur propos et fricotent même dans leur conclusion avec un eugénisme bien gras.
Cela dit, ce Clooney grincheux et ses gadgets rigolos nous font ponctuellement passer de bons moments.
Ici c'est l'espace "critique de films", pas un forum pour anti-capitalistes en herbe.
Amicalement.
Parce que son scénario est grotesque et ses élans dramatiques pénibles, ce divertissement de grande envergure relève de la véritable opération de filouterie.
Le principal attrait du film réside dans son scénario habile et nerveux, qui procure de véritables montées d'adrénaline.
Finalement bien peu critique envers la politique belliciste des États-Unis, ce "Good Kill" est un mélo boiteux qui ne s'extirpe jamais des clichés.
L'espace commentaire sert à commenter les films.
Dès lors, j'attends avec impatience ta critique sur cette sortie.
Amicalement.
A trop singer le film d'espionnage, cet honnête film popcorn finit par se foutre de son spectateur.
S'il ne soignait pas tant sa forme, ce thriller prétentieux, dont l'enthousiasme critique laisse perplexe, croupirait dans une mauvaise filmothèque de fana du genre.
Malgré ses dialogues subtils et son habile mise en scène, le film, en s'autorisant de brusques changements de ton, perd un peu de son intensité.
Ce "November Man", à qui il manque l'ingéniosité et l'envergure des grands films d'espionnage, ne marquera assurément pas le genre malgré l'évidente bonne volonté de l'équipe.
Quand Besson s'éprend de science et de philosophie, on s'attend à un nouveau produit grotesque et singulièrement idiot... Gagné !
Face à ce divertissement honnête qui fait la part belle à l'action, on peut tantôt s'étonner, tantôt s'inquiéter de voir que les primates ont bien plus de charisme que leurs homologues glabres.
Cette œuvre expérimentale, à la fois crue et subtile, vous hantera pendant longtemps.
Si la qualité des opus de cette saga n'est pas toujours régulière, ici on a incontestablement affaire à un grand cru.
Parce qu'il parvient à matérialiser les émotions et tient un propos d'une impertinente justesse sur la nature humaine, le film est franchement brillant.
Malgré ses quelques scènes un peu grotesques, cette production béton de SF présente un aspect ludique incontestable.
Grandiose, épique et brillant, cet Albator est finalement un grand film de SF.
Parce qu'il est à la fois grotesque, paresseux, inconsistant et prétentieux, ce Godzilla version 2014 frise le nanar.
Avec ses fusillades généreuses et ses quelques scènes d'une froide radicalité, ce Sabotage constitue un film sincère, qui se refuse à répondre aux impératifs commerciaux. Cependant, ses quelques égarements scénaristiques lui sont un peu préjudiciables.
Malgré son décollage réussi et généreux en suspens, le film, trop peu ingénieux, se met rapidement en pilote automatique. Dommage !
Malgré ses dialogues bien écrits et quelques gags bien sentis, cette comédie, dont les considérations sentimentales ont cruellement tendance à briser le rythme, n'est pas franchement délirante.
Bien qu'offrant des bien belles images et quelques moments gracieux, on suspecte parfois l'équipe de surinterpréter les comportements animaliers voire même de les induire.
En bénissant les loups et en glorifiant la débauche, l’ouvrage est véritablement obscène.
Du point de vue de la forme, si celle-ci demeure encore honorable, on a souvent l'impression d'assister au déclin d'un réalisateur, dont l'auto-parodie semble être devenue la seule issue.
Artistiquement et techniquement bluffant, l'anime peut aussi s'enorgueillir de donner une âme à son univers peuplé de cyborgs en CGI.
Le film réserve son lot de scènes bien flippantes mais son script, et particulièrement sa conclusion, déçoivent.
Hormis sa pyrotechnie et ses chorégraphies qui en mettent plein les mirettes, le film souffre d'une intrigue bien faiblarde, maladroitement dissimulée derrière une certaine posture critique.
Coup de gueule pour Johansson : son physique de pute slave et ses attitudes arrogantes sont insupportables.
En éludant son montage maladroit qui neutralise la peine que Wong semble se donner à travailler ses atmosphères, le métrage procure une expérience authentiquement aérienne grâce à sa plastique raffinée et ses fulgurances sensuelles.
Sous un tel déluge de CGI, les tentatives pour dramatiser le récit paraissent souvent vaines, voire parfois incongrues. Cela dit, la séance, quoiqu'un peu longuette, se savoure sans déplaisir et, contrairement au premier opus, les vacuités se font bien plus digestes.
Au final, on soupçonne les auteurs, face à cette chose qui n'a plus de Batman que le nom, d'avoir privilégié désespérément un fan-service outrancier.
Le spectateur avisé n'appréciera pas du tout.
Si son casting impeccable et son ambiance soignée nous rendent ce drame social poignant, on constate cependant, à regrets, que les effets de mise en scène appuyés de son réalisateur finissent par nuire à la narration.
S'il propose une vision radicale mas intéressante des dérives sécuritaires, le film ne constitue pas, loin s'en faut, une expérience fort terrifiante, faute à ses coups de théâtre bien paresseux.
En n'assumant jamais ses ambitions copieusement second degré, le film éprouve les limites d'un genre
ultra-balisé et forcément bien peu palpitant.
Hormis le charisme délirant de son chien prodige, l'ensemble, étonnamment peu astucieux dans sa narration, ne captivera que le jeune public.
Avec ses protagonistes sans profondeur, voire parfois complètement demeurés et son intrigue cousue de fil blanc, cette adaptation de la licence d'EA fait commercialement pire que son modèle. Cependant, les rugissements des bolides en caméra embarquée sont franchement grisants.
Malgré la sympathie qu'inspire le trio, tantôt grinçant tantôt potache, la séance provoque un véritable malaise : profondément rétrograde ou volontairement idiot, notre cœur balance.
Si ses quelques imprécisions lui sont parfois dommageables, ce "Transcendance", spectaculaire et subtil, a suffisamment d'arguments pour ne pas avoir à rougir face aux productions cultes de S.F.
Malgré sa première partie inutile et son manque d'envergure, cette petite production sincère de S.F
vaut pour son atmosphère oppressante délicieusement 80's et son propos pas foncièrement crétin.
Parce qu'il s'applique élégamment à ne jamais se dévoiler, ce thriller psychologique est tout bonnement captivant.
A l'instar de ces films dont on sort troublés mais comblés, ce chant du cygne exhale un véritable parfum de chef-d’œuvre.
Il faut avouer que le sommeil est particulièrement propice aux expériences virtuelles en tous genres, notamment celles que procure le jeu-vidéo.
Si sa première partie réserve quelques moments de franche rigolade, le film devient cependant embarrassant voire pathétique quand il mêle à son intrigue brouillonne la satire politique stérile.
Cette comédie plutôt drôle et bien écrite, qui joue habilement la carte du romantisme pour aérer un peu ses gags, n'est pas le navet que la colossale promo semblait vouloir masquer.
Bien qu'elle inspire en permanence la consternation, cette infamie a ceci de remarquable : elle peut raisonnablement truster le podium des 90 minutes les plus inutiles du cinéma.
En multipliant les références et en singeant la nature, le film se révèle parfaitement récréatif, malgré la légèreté de son intrigue.
Parce qu'il sait marier brillamment la brutalité des affrontements et le raffinement de ses plans, l'ouvrage constitue une véritable expérience sensorielle.
Si d'emblée son côté foutraque et bariolé perturbe, le film, follement drôle et rythmé, constitue au final une franche invitation à la créativité et à l'insouciance.
Ce remake, déjà peu scrupuleux quant à la densité de son intrigue, semble globalement avoir été torché pour satisfaire les exigences commerciales.
Si son script, baigné en plus d'un romantisme de pacotille, semble avoir été écrit pendant le tournage, le film, grâce à son astucieux mélange des genres et sa bande son élégante, est curieusement assez marquant.
Parce qu'il donne en permanence une fâcheuse impression de déjà-vu, il est bien difficile de s'extasier devant ce film d'espionnage sans envergure et pataud.
Malgré ses révélations finales un peu nébuleuses, le film tient en haleine de bout en bout grâce à la mise en scène virtuose de son intrigue.
Malgré son ambiance réussie, on ne peut s'empêcher de regretter, une fois l'intrigue mise en place, la facilité à laquelle cède cette série B.
J'attends avec impatience un avis aussi pertinent que ton commentaire.
Amicalement.
La vraie force du film, résolument moins dans l'absurdité soporifique d'un "Wrong", tient surtout à son impertinente liberté de ton parsemée de tirades bien saignantes.
Traduction impeccable !
On oublie bien vite les facilités du chara design et les négligences de l'animation, pour succomber devant ce spectacle tantôt naturaliste tantôt mystique mais puissamment tragique.
En multipliant les coups de théâtre et en privilégiant le récit à la comédie, le film s'avère finalement peu amusant et écartera certainement les plus jeunes.
On apprécie le rythme et les scènes d'action soignées. Mais cet opus déconcerte tant il s'éloigne de l'univers de Batman.
Parce qu'il est audacieux, subtil et pétillant, ce "Tableau" est une véritable merveille.
Hormis pour ses affrontements bien fichus, ce "Man of Tai Chi", caricatural et inconsistant, révèle un Keanu Reeves à la réal' bien peu inspiré.
Combinant les clichés les plus graveleux sur l'adolescence et une morale navrante de niaiserie, le film se situe dans la bonne moyenne des abjections estampillées "comédie française" récentes.
En dépit de l'arrogance de son héros et de la linéarité brusque de son récit, il est aisé de se laisser conter cette histoire, plastiquement austère et magnétique, qui invite à la rêverie.
Après sa géniale première partie faite de plans splendides et d'un habile mélange de mordant et de poésie, le film s'étiole peu à peu pour servir,dans sa conclusion, ce que le cinéma stérile fait de plus embarrassant.
Constituant tout de même un bel hommage à la culture samouraï de l'époque d'Edo, le film se suit sans déplaisir.
Cependant, ses détours fantastiques assortis irrémédiablement d'effets spéciaux superflus,
sont assez contestables.
Malgré son duo de grincheux désopilant, le film se montre extrêmement paresseux et s'apparente épisodiquement à un vrai nanar.
Malgré ses quelques débordement vers la rom-com, ce "match retour", grâce à ses répliques
bien saignantes et la sincérité de ses acteurs, est un film plutôt attachant.
Cet opus conserve la magie et la beauté des productions Disney. Seulement, surchargée de sucre glace, la séance est un peu indigeste !
En plus d'être haletant de bout en bout, le récit de cette insurrection au propos éminemment politique inspire, à l'issue de sa conclusion, un vrai sentiment de réjouissance !
Il est difficile de ne pas se laisser séduire par ce divertissement d'envergure. Cependant, devant l'abus de CGI et une intrigue fragmentée, l'impression d'assister à un authentique cinéma se fait parfois bien sporadique.
Parce qu'on affronte son générique final complètement groggy, le film de Spike Lee donne furieusement envie de (re)voir l'authentique oeuvre de Chan-Wook Park.
Malgré toute la bonne volonté de ses comédiens, Homefront n'est pas suffisamment généreux en beignes pour compenser la tiédeur de son scénario.
Ce n'est qu'après un fastidieux tour de chauffe d'une heure, que le film de Ron Howard, bien aidé
par ses comédiens, révèle tout son attrait en restituant l'authentique tension des Grands Prix et les motivations troubles des champions.
Si son aspect outrancier et régressif est franchement grisant, en revanche l'auto-dérision revendiquée de Machete Kills se ressent parfois comme un prétexte à la négligence.
Scénarisée par James Ellroy, virtuose du polar noir, cette authentique déliquescence d'un petit ripou de L.A trouble et fascine grâce, notamment, à l'effrayante performance de Woody Harrelson.
Étonnamment pour une Z2, Certains dialogues ne sont pas traduits.
Plus étonnant encore : où sont passés les points ?!
En plus d'être épique, drôle et poétique, l'anime fascine au fur et à mesure qu'il cultive avec aisance l'extravagance de son univers.
Au regard de tout le potentiel du film, on était en droit de s'attendre à quelque chose d'infiniment plus riche et divertissant. Mais l'ennui s'installe lorsque défilent ces scènes incohérentes jouées par des comédiens qui, en plus d'être particulièrement exaspérants, ne semblent jamais y croire.
En dépit de ses honnêtes intentions, il manque au film une rafraîchissante pointe d'auto-dérision pour faire avaler la paresse de son intrigue.
Malgré son rythme haletant et ses excellents comédiens, le film de Paul Greengrass fatigue lorsqu'il impose sa vision de la justice américaine, curieux mélange d'idolâtrie et de propagande profitable.
Très proche du premier opus dans ce qu'elle a de laid, de grossier et de décadent, cette suite n'est pas attrayante pour un sou.
Si la grandeur de son raffinement parvient fréquemment à nous faire chavirer, le film perturbe pourtant dans sa conclusion, lorsqu'il choisit de transformer une poignante tragédie romanesque en un curieux jeu de grenouillage.
Malgré ses plans splendides, ce moyen métrage n'égale jamais la poésie candide et touchante d'un "Byousuku 5 Centimeters". Dommage !
L'équipe du site rappelle que l'espace dédié au commentaire de film ne doit pas dépasser l'appréciation pure de l'oeuvre cinématographique. Les critiques relevant de la condescendance prétentieuse ou des préjugés déplacés ne seront désormais plus publiés. Amicalement.
Malgré sa belle main (casting et pitch alléchant), Furman se plante littéralement. Parfois, il vaut mieux se coucher.
Parce qu'il est foncièrement limité, le travail de Claudine André méritait plus qu'un documentaire anecdotique miné par un épouvantable anthropomorphisme.
Malgré sa pléthorique galerie de personnages, le film propose une intrigue suffisamment audacieuse pour ne pas se réduire à l'exclusif fan service.
Attention de ne pas confondre "SCREENER" qui correspond à un support promotionnel (il s'agit d'ailleurs la plupart du temps d'une qualité DVD), "CAM" (son et video capturés par un dispositif amateur)et "TS" (video capturée et audio récupérée dans un drive-in par exemple).
Je t'invite par ailleurs à considérer les avis des autres membres tel que tu souhaiterais qu'on considère le tien.
Amicalement.
En plus de son manque total de profondeur, ce Gravity fait régulièrement naître un vaste sentiment de tromperie tant les ficelles de son intrigue relèvent de l'improbable.
S&39;il est plutôt aisé de fermer les yeux sur son scénario ultra-léger et son amoralité crue, ce Malavita vous fera certainement grincer des dents lorsqu&39;il fait passer les français pour un peuple de voleurs, de crétins, de rustres et de xénophobes. On conseille chaleureusement à Besson d&39;aller consulter !
La vraie plus-value de ce survival, qui néglige pourtant ses seconds rôles et manque globalement de budget (certaines incrustations sont embarrassantes), repose sur son anti-héros : Richard B. Riddick, personnage charismatique,inventif et brutal, et forcément cinégénique.
A bien considérer son extrême pauvreté politique et philosophique, on comprend mieux pourquoi le film a, de façon grotesque et à de nombreuses reprises, recours au placement de produits.
On prend plaisir, aux côtés de Batman, à expérimenter joyeusement les nouveaux gadgets. Mais le grand mérite de cette genèse, grâce à la profondeur de son héros et la noire modernité de son background, est d'avoir composé un univers totalement vraisemblable.
Si Isolation est pathétique pour son intrigue toujours premier degré et ses cache-misères embarrassants, son contexte, complètement original et audacieux, fait tout de même tréssaillir un peu honteusement.
Hormis le manque de lisibilité ponctuel de ses sous-intrigues, Nolan impressionne à nouveau lorsqu&39;il magnifie les enjeux, à la fois élémentaires et nobles, de son film.
Si le postulat de ce Dark Skies est plutôt intéressant, il est franchement sous-exploité, voire même saboté par la paresse combinée du scénariste et du réalisateur.
En plus de s'enchanter pour ses éclats poétiques colorés, le cinéphile, lui aussi, s'émerveillera devant cette généreuse refonte du mythe de Bonnie & Clyde.
De là à tout attribuer à Hitler... C'est exagéré.
Le bilan de la seconde guerre n'est pas uniquement imputable à l'Allemagne et à son dirigeant à l'époque.
Ce serait vraiment se mettre, pour le coup, du côté des "méchants" que de le penser.
70 millions de morts ? Au moins !
Doté pourtant d'un scénario insolite et d'une bande son enjouée, ce Braquage à New-York ennuie lorsqu'au ton subtil de la dérision viennent s'ajouter quelques considérations sentimentales
pataudes.
Raffiné et remarquablement bien écrit, ce biopic -pourtant toujours placé dans le modeste hommage- refile l'envie au final de s'envoyer la filmo complète du "maître du suspense".
L'ensemble est, il faut l'avouer, plutôt soigné. Mais pour deux heures de bobine, on était en droit de s'attendre à une conclusion sensiblement plus spectaculaire.
Grâce à son scénario inspiré, ses dialogues subtils et son interprétation sidérante, les amateurs de nanars pourront accorder à Highwaymen une vraie place de choix dans leurs filmothèques.
En dévoilant les enjeux de son intrigue avant la dixième minute, Fright Night joue carte sur table et s&39;annonce particulièrement récréatif. Mais c&39;était sans compter sur la pauvreté d&39;un certain cinéma US, qui, même dans un registre peu périlleux, parvient encore à produire une oeuvre inutile et navrante.
Le film séduit au départ grâce à son inventivité et son humour au ton particulier. Mais rapidement la suite ne présente
plus guère d&39;intérêt lorsque viennent s&39;immiscer les états d&39;âmes d&39;une jeunesse américaine proprette et bourgeoise.
Cette Folle journée de Ferris Bueller est un teen-movie médiocre qui ne sait jamais, ni tirer partie, ni s&39;extirper, de son ancrage eighties prononcé.
Plutôt sympathique pour sa belle rhétorique, ce petit STV souffre néanmoins d&39;un gros vide de mise en scène et n&39;est décidément pas cette oeuvre de S.F transcendante !
Parce qu&39;elle prend la forme, une fois de plus, d &39;une grotesque soupe démago made in USA, cette "comédie" -pas drôle du tout par ailleurs- est abominable.
Prisoners est un polar remarquablement bien écrit qui, grâce à son invariable constance à ne pas négliger les détails, vous prend et ne vous lâche plus pendant deux heures et demie.
Plutôt que d&39;être en permanence consterné par cette mythologie de bazar, le spectateur préférera instinctivement s&39;imaginer qu&39;il s&39;agit d&39;une comédie. Dès lors, il va bien rigoler !
A en juger par son dénouement franchement expéditif et surtout consensuel, Elysium tient finalement plus d&39;un divertissement musclé que d&39;une oeuvre de S.F épique et intemporelle. L&39;ensemble, généreusement emballé, apporte quand même son lot de satisfactions !
Avec ces sexagénaires pas si rouillés, on partage ce plaisir de dézinguer à tout-va aux quatres coins du monde. Mais le défaut de Red 2, un peu éprouvant à l&39;issue de ses deux petites heures, réside dans son improbable scénario à rallonge.
Un comics, produit américain par excellence, qui emprunte à la Japan-culture, c&39;est suffisamment rare pour mériter d&39;être vu ! Ce qui est regrettable par contre, c&39;est de voir tous ces efforts de mise en scène annihilés par un scénario finalement bien peu inventif.
Encore un bel effort de traduction ! Un millier de ligne, c&39;est pas rien. Il faut par contre se rendre à l&39;évidence : les sous-titres n&39;ont visiblement jamais été relus. Entre la typo et l&39;orthographe, on dénombre certainement une petite centaine d&39;erreurs. Fort dommage !
Hormis ses dialogues saignants que s&39;échange son duo de vedettes, ce 2 guns ne présente finalement que peu d&39;intérêt, et se révèle même pathétique quand il tente de combler son intrigue faiblarde par des recours scénaristiques boiteux.
Même si pour l&39;enchantement et l&39;humour, il faudra repasser, ce Mars Needs Mom mérite vraiement le coup d&39;oeil pour l&39;originalité surprenante de ses thèmes et ses choix artistiques troublants.
Les dialogues sont franchement bien écrits et les occasions de se bidonner ne manquent pas. Mais le film tire souvent en longueur et agace même, quand il commence à se prendre au sérieux.
Cette Passion du Christ fait finalement office de joyeux petit rappel liturgique, tandis que la grossièreté de sa mise en scène et la radicalité de sa violence désservent le propos. Dommage !
Le défaut majeur de Planes est finalement de ne présenter aucune aspérité. Ses flagrantes intentions de livrer un film utra-policé le rendent un peu rasoir. Il plaira cependant aux plus jeunes pour son rythme, son animation soignée et son manque cruel de références qui ne mettra personne sur la touche.
Préférant suggérer plutôt que montrer, Grace est un film génialement oppressant parce qu&39;il parvient en permanence à stimuler notre imagination.
Le film recèle de situations tordues franchement tordantes. On hésite cependant à donner du sens à cette "comédie", croisant éthique protestante désuète et allégresse sexuelle débridée.
Si Une belle Journée est incontestablement un beau film sur l&39;accomplissement, ses enjeux et sa mise en scène, eux, l&39;apparentent plus à un petit téléfilm.
Ce qui fait à la fois l&39;originalité et le mérite de Flypaper, c&39;est de manipuler habilement les codes du Boulevard : comédie et coups de théâtre. Malheureusement, l&39;ensemble finit bien vite par agacer lorsque le film se cantonne à de la vaine gesticulation.
En plus de sa B.O excellente, le film est franchement drôle quand il met en images les champions des Darwin Awards. La romance qu'il entame par contre, en plus de nuire au rythme global, est plutôt malvenue dans un tel univers déjanté.
hormis son petit héros totalement dénué de charisme et qu'on jurerait tout droit sorti d'une teen sitcom, l'ouvrage est tout de même fort attrayant, grâce à son mélange prévisible mais avisé, d'humour, de mythologie et de spectacle de grande envergure.
Malgré la simplicité du récit, le message reste parfaitement opaque. On aurait aussi préféré moins d'agitation (la fusillade est parfaitement inutile) et plus de contemplation pour ce fleuve mythique.
Le choix du found footage, particulièrement déplaisant ici, prive le film de toute ambition artistique, de tout le potentiel du Cinéma pour susciter l'émotion ou créer une tension. L'exercice de style, en plus d'être raté, se révèle finalement parfaitement inutile.
Parce qu'elle est entièrement dédiée au plaisir et au divertissement, cette improbable histoire d'escargot ultra-véloce vous refile la pêche jusqu'à la fin.
Cette suite est inégale : franchement distrayante dans l'action et l'humour mais embarrassante lorsqu'elle tente de dramatiser son récit. On pourra aussi ponctuellement reprocher au film une certaine décadence pour réunir des adolescents dans des situations ultra-violentes et aux références sexuelles aussi appuyées.
Pour son rythme, son scénario et ses dialogues convenus, ce blockbuster n&39;a finalement de subversif que sa négation des prérequis à un bon film.
Malgré sa terrifiante promo, surtout articulée autour de la mention "inspiré de faits réels", ce "Conjuring" ne vous empêchera pas, loin s'en faut, de fermer l’œil. Il reste cependant un film formellement réussi, auquel on ne peut reprocher en 2013 ses emprunts aux classiques du cinéma d'épouvante.
Hijacking parvient à dépasser à la la fois avec élégance et rudesse les simples enjeux de son intrigue, ce qui le rend puissamment tragique.
brillant et grisant, ce thriller virtuose est simplement un Must-See.
Ce R.I.P.D assure ce qu'il faut de spectacle et d'humour pour faire (un peu) oublier la paresse de son scénario.
Après sa respectable première partie, le récit, désormais dépourvu de toute profondeur, s'écroule.
On se demande alors s'il y a vraiment un réal derrière le projet.
Parce qu'il est une œuvre en tous points soignée, ce "Awakening" sonnera, on l'espère, comme un appel au réveil pour ces producteurs peu scrupuleux de lourder des bobines en STV.
Ce polar est un hommage aux duos de flics cultes des années 90 (on pense parfois à 48 heures ou Bad Boys), où là aussi la générosité dans les vannes était sans limite, tout en constituant une revanche piquante sur leur indiscutable misogynie.
Parce que l'intrigue, les personnages et même les dialogues refilent une agaçante sensation de déjà-vu, on s'interroge, entre deux soupirs, sur l'honnêteté de la mention "tiré de faits réels".
Pixar semble ici avoir un peu mis de côté l'humour pour aborder une multitude de thèmes, tantôt graves, tantôt drôles mais toujours justes.
On peine parfois à distinguer la frontière entre humour noir et drame social, mais cette curiosité du cinéma indépendant séduit grâce à sa galerie de personnages insolites et sa liberté de ton déroutante mais rafraîchissante.
Avec "The IceMan", on ne sort jamais vraiment de la torpeur, faute à une mise en scène rigide et une intrigue qui n'offre pas beaucoup de sursauts.
Malgré sa mise en scène raffinée, on peine au final à cautionner tant de sophistications pour une intrigue proche du pénible mélo.
La conclusion permet finalement de constater que le film est une vaste esbroufe, qu'aucune B.O electro pompeuse ne pourra dissimuler.
Excessivement caricatural, ce "Pacific Rim" est une honte à la J-culture qu'il repompe sans vergogne.
Ces "âmes vagabondes", dont la mièvrerie et la crétinerie oscille régulièrement entre le déplorable et l'insupportable, sont un véritable supplice !
Même si visuellement son oeuvre est d&39;une terrifiante richesse, Refn s&39;égare et fait disparaître toute tension à mesure que les enjeux de son intrigue s&39;amincissent.
La vraie surprise du film, outre son génial aspect satirique et sa parfaite maîtrise de la grammaire dramatique, réside dans son bestiaire fantastique toujours prompt à nous émerveiller.
On souffre un peu tant l'intrigue semble téléphonée. Seulement, la vraie force de "Brake" réside dans son twist final, franchement renversant.
Si sa première partie laisse présager un thriller éloquent, Spring Breakers s'avère finalement être une oeuvre ampoulée et, à défaut d'intrigue, inutile et incohérente.
En plus de sa philosophie new-age consternante et de ses acteurs qui surjouent des dialogues débiles, le naufrage, très vilain visuellement d'ailleurs, est vraiment embarrassant !
Même si elle abandonne complètement le pitch du "Hangover", cette troisième partie est au moins aussi fun et rythmée que ses aînés, mais pêche peut-être par un scénario qui divague.
Cette comédie gothique et sentimentale tutoie en permanence les sommets.
Cette suite amorale, bruyante et régressive n'offre aucun frisson ! Vivement "Leather face à la plage"...
Même si les écarts romantiques qu'elle s'autorise sont plutôt bien sentis, l'histoire de ce petit ingénieur hongrois passé maître en espionnage et en maniement des armes est un peu grotesque !
Finalement, ce polar "social" manque d'ampleur et se montre un peu trop expéditif pour marquer son spectateur.
D'abord incrédule comme son héroïne, le spectateur, dès la deuxième partie, peut s'immerger avec plaisir dans l'univers d'Epic, à la fois naturaliste et merveilleux.
Malgré tout le génie de Cluzet, le film ne semble vouloir impliquer ni tension, ni enjeux, du moins pas suffisants pour captiver.
En plus de reprendre un thème maintes fois vu au cinéma, World War Z n'ajoute rien et n'approfondit jamais son sujet. Cependant, la machine Hollywood est tout de même passée par là : petits frissons et grand spectacle pour une maxi séance.
A côté d'un telle pantalonnade qui fait soupirer de dépit, la démagogie crétine de Martin-Laval est presque supportable.
Côté traduction, il s'agit là d'un honnête travail !
Par contre, il y a des fautes à gogos, des passages ne sont pas traduits, et beaucoup de sous-titres sont superflus. Du bon gros fansubbing qui tâche en somme
Côté traduction, il s'agit là d'un honnête travail !
Par contre, il y a des fautes à gogos, des passages ne sont pas traduits, et beaucoup de sous-titres sont superflus. Du bon gros fansubbing qui tâche en somme
Légèrement moins régressif que ses prédécesseurs, cet opus s'essaye vainement à un scénario plus dense. Le spectacle, quant à lui, reste bougrement bien emballé !
Sensuelle et délicieusement macabre, Stoker est un aussi une oeuvre plastique audacieuse et proprement hallucinante.
Malgré un début prometteur, le film s'encroûte dans un scénario fort peu inspiré, qui se conclue de façon presque navrante. C'est plutôt du côté des effets spéciaux qu'on se régale.
Avec son twist final un peu crétin, "Insaisissables" nous empêche d'apprécier pleinement la séance. Dommage !
Hormis sa scène finale plutôt réjouissante, Iron Man 3, pour son scénario grossier, ses régulières baisses de rythme et ses tentatives ratées de développer la psychologie de son personnage est passablement pénible et s'avère être, en fin de compte, le moins bon de la série.
Hormis son montage frénétique qui donne parfois la migraine, "No Pain No Gain" est un cocktail un peu étrange mêlant l'action, le polar et l'humour qu'on déguste cependant avec le sourire.
Si cette nouvelle mouture du Studio Ghibli excelle à nouveau à composer un univers à la fois poétique et cohérent, l'oeuvre peut se targuer de proposer un magnifique conte social,
qui raconte aussi avec une sombre pertinence les rapports des hommes entre eux.
Visuellement impressionnant, Oblivion propose un bon scénario de S.F, quoique saboté par une romance un peu incongrue.
Pour son absence de rythme, ses dialogues idiots, ses séquences au ralenti, Jappeloup est un gros navet !
En dépit de son intrigue un peu alambiquée, Möbius, pétri d'une troublante sensualité, garantit quelques frissons vertigineux.
G.I. Joe : Conspiration est un plaisir totalement régressif. Sortez les chips et le coca !
A bien y réfléchir, La Chute de la Maison Blanche n'est qu'une vulgaire resucée des classiques d'action des années 90 (piège de cristal, piège en haute mer), auxquels on aurait remplacé le fun par une grossière propagande. De plus, Butler n'y est vraiment pas bon.
Incapable de renouveler un genre qui n'a plus d'idées, Alvarez opte pour la surenchère d'hémoglobine. Le spectateur, lui, sensiblement moins crétins que les personnages, n'a pas envie de cautionner cette démarche.
Même si son exercice de style est réussi, Maniac privilégie à tort le visuel plutôt que le psychologique. Dès lors, l'expérience est beaucoup moins angoissante.
Par delà sa mise en scène froide et chirurgicale, Antiviral, dont le scénario est une vraie
trouvaille, impressionne de bout en bout.
Par manque d'ingéniosité, l'intrigue ne tient vraiment pas longtemps en haleine alors que les considérations sentimentales et sociales de Lopez sont, elles, franchement insupportables.
Pour plus de cohérence, le récit aurait davantage du s'attarder sur le sentimentalisme plutôt que sur l'érotisme prononcé. Graphiquement, l'anime est d'une audace et d'une brutalité sans pareille et mérite l'attention rien que pour l'expérience psychologique troublante qu'il constitue.
Malgré ses ambiances travaillées, le film flâne (pendant 2h20 tout de même !)sans jamais
approfondir son sujet.
Parce que son intrigue est cousue de fil blanc et ses protagonistes totalement caricaturaux, le film se ressent comme une véritable escroquerie.
Si "Monstres contre Aliens" se montre avare sur le fond : carence en gags, défaut de scénario, il constitue cependant, grâce à son dynamisme et à son animation soignée, un bon divertissement.
Bien que l'animation accuse le poids des ans, "Perfect Blue" est une gifle et Satoshi Kon, un maître.
Si son lyrisme et sa richesse visuelle font de "Cloud Atlas" une oeuvre grandiose, on regrette que la multiplicité de ses intrigues ne repose finalement que sur de simples analogies.
Quelques dialogues sont passés à la trappe, la présence des paroles des chansons est plutôt inutile et incommodante mais globalement c'est du beau boulot !
L'équilibre, pourtant périlleux, entre burlesque et tragique semble ici évident grâce aux colosses Pacino et Walken, à la fois enthousiastes et graves.
Petite remarque pour Yaumegui : Mickey and Nicky n'est pas un film de John Cassavetes mais d'Elaine May
Mises à part quelques bizarreries, la traduction ressemble à s'y méprendre à du ST officiel. Félicitations à son auteur !
Si l'on ne s'attarde pas sur son scénario anecdotique, ce "Die Hard 5" se montre suffisamment généreux en scènes d'action débridée et en punchlines pop-corn pour satisfaire les fidèles de la saga.
Dommage que les niaiseries familiales, dont les américains ne semblent décidément pouvoir se passer, s'invitent à la fête !
Inspirée de la série animée Batman, ce long-métrage -plutôt mature cependant- n'excelle ni par son scénario, ni par son action trop frileuse. Le fan, lui, ne pourra même pas se rabattre sur sa galerie de personnages franchement limitée.
Si son rythme hypnotique suscite parfois la somnolence, le film peut s'appuyer sur son scénario aussi brillant qu'intriguant et ses acteurs de génie pour inviter son public pour une deuxième séance.
Strictement dénué de suspens et de vigueur (le jeu catastrophique de Gad Elmaleh n'y étant pas étranger), "Le Capital" est à l'opposé du business-thriller auquel il prétend pourtant.
Du sous-titrage qui ressemble à de l'officiel tellement on s'éloigne de la littéralité. Excellent !
Dommage qu'autant d'énergie n'ait pas été déployée pour la relecture. Certaines fautes irritent.
Avec son scénario tire-au-cul, ses répliques désuètes et son méchant ringard, "Le Dernier rempart" décevra tous ceux qui espéraient voir le retour de Schwarzie se consacrer dans un vrai actionner d'envergure.
Comme son acteur vedette, invraisemblable en badass brillant, le film ne prend jamais d' ampleur.
"The master" est un film puissant car il parvient avec élégance à ébranler nos certitudes hormis celle d'avoir assisté à un monument de cinéma.
Comme son titre racoleur, le film ne s'embarrasse pas d'une intrigue tortueuse et préfère se consacrer au spectacle réjouissant qu'offre des scènes d'action réussies mêlées de répliques efficaces.
Pourtant bon dans la forme, le film ne met malheureusement pas le potentiel de l'animation au service de l'originalité et agace quand il tente de faire passer ses pâles copies pour des clins d’œil au cinéma.
Allez, cotisons-nous, et achetons un cerveau à ces types.
Il manque souvent une ponctuation et certains timings sont un peu courts. Mais globalement la traduction est bonne et ne dénature pas l'oeuvre de Miura.
Epique et sombre.Vivement la conclusion !
"Tyrannosaur" est animé d'une forme de bravoure face à la cruauté tout à fait bouleversante.
Fascinant et palpitant, "L'odyssée de Pi" est à ne rater sous aucun prétexte.
Moins inspirée, cette suite n'a pas l'évidence de son aîné, mais séduit grâce à ses décors somptueux et à son récit chantant.
Traduction un peu trop littérale mais cela ne nuit pas outre mesure au visionnage.
Ce court-métrage, pour son récit en vers, son excellent doublage et pour sa nature enchanteresse, est tout simplement génial.
Le film semble se chercher entre noirceur pénible et humour noir transgressif. Il manque à cet ouvrage un vrai réalisateur pour dépasser le statut de folie absurde.
Réjouissant, "Trick 'r Treat" l'est à plus d'un titre, grâce notamment à la structure habile de son récit et à ses notes d'humour noir croustillantes.
En éludant son aspect odieusement réac, "Populaire" s'apprécie pour sa reconstitution maligne des années 50, pour peu que l'on digère le sentimentalisme à paillettes.
Le spectacle séduit avant tout pour son incroyable richesse et sa cohérence visuelle. Le propos, lui, ne débordera jamais les limites du conte pour jeune public.
Il faut avouer que les dialogues sont bien écrits mais l'absence de diversité dans les gags ennuie. De plus, on discerne parfois mal la limite entre effets spéciaux totalement ratés et choix délibéré du "cheap".
Si son contexte atypique (qui permet de distiller ça et là de rafraîchissantes atmosphères mystiques) et sa réalisation remarquable auraient pu faire de "Swordsmen" une belle oeuvre à part entière, ses combats, un peu incroyables, viennent tout gâcher.
"Sur la route" est un film fiévreux, toujours soucieux de transmettre des sensations, tout en brillant quand il évoque une mélancolie intestine. Mais alors qu'il choisit simplement de juxtaposer ses scènes, il prend le risque de faire s'effondrer l'attention de son spectateur.
"De rouille et d'os" est un film incroyablement superficiel dont les plans, d'une rare niaiserie, confirme décidément la surestimation du réalisateur Jacques Audiard.
"Zero Dark Thirty" est un non-film de 2h30 : au secours !
A.C.A.B est une oeuvre importante parce qu'elle évoque fort bien la montée actuelle nationaliste dans une Italie corrompue qui se paupérise, mais elle ressemble plus à un bon téléfilm qu'à un véritable brûlot coup-de-poing, faute à une mise en scène peu percutante.
A bien y regarder,"End of watch" n'est finalement qu'une accumulation de scènes sans intrigue, auxquelles le found footage n'apporte strictement rien !
"Paperboy",servi par des acteurs irréprochables, possède une atmosphère incroyablement travaillée dont peu de films peuvent se vanter mais ses nombreux excès, confinant parfois au malsain, ne le destine pas à tous les publics.
Le film manque cruellement de rythme et ne brille pas non plus par son twist final paresseux, mais Gosling en winner obstiné et Hopkins en brillant manipulateur sont parfaitement à leur place.
Les jeunes acteurs sans envergure n'arrivent jamais à légitimer les nombreux rebondissements qui trahissent surtout le manque d'inspiration de Stone (le final semble tout simplement impossible à avaler). Cependant, Del Toro, Hayek et Travolta sont convaincants et certaines séquences sont mémorables.
Robot and Frank, qui fait s'accorder le cynisme et le mélancolique merveilleusement bien, fait aussi partie de ces vrais bons films de S.F car il n'exploite son contexte que pour questionner notre époque.
Si le spectacle fait incontestablement partie de la crème du divertissement, l'ensemble fait quand même figure de gros recyclage de la trilogie précédente du même réalisateur.
Visuellement le film est ignoble et mise son va-tout sur un comique de l'anachronisme franchement suranné.
Sans jamais tomber dans le pamphlet, le film raille subtilement l'absurdité des conflits communautaires avant d'offrir une conclusion, certes naïve, mais tout à fait honorable.
Techniquement "Baytown Outlaws" est un film soigné et plein de bonnes intentions, mais son scénario, franchement digne d'un STV pour le coup, lui est très préjudiciable.
Ce thriller plutôt bien troussé a la bonne idée de ne pas négliger ses ambiances, mais perd malheureusement son souffle bien avant son dénouement.
"Django unchained" est incontestablement un bon film qui donnera à certains à nouveau espoir en Q.T, mais sa conclusion ratée et sa bande originale fantaisiste l'amputent de toutes ses prétentions.
Parce qu'il chahute les traditions du dessin animé, "Bob l'éponge", qui ne rate d'ailleurs pas son passage au long métrage, mérite le coup d'œil.
Malgré une reconstitution de la capitale très réussie, "Un monstre à Paris", sans piquant et sans vigueur, provoque un profond ennui.
A côté de son intrigue bien menée et de sa réalisation brillante, on s'interroge toujours sur le bien-fondé des 14 récompenses accordées à un film au patriotisme aussi insolent que grossier.
On suit sans déplaisir Rushmore, dont l'élégance révèle tout le talent de Wes Anderson, mais ses interminables longueurs finissent par exaspérer.
Les frasques de cette jeune bourgeoisie puritaine des lycées, comme leur mise en scène d'ailleurs, souffrent d'un manque cruel d'inspiration autant que d'audace.
En optant pour une forme ultra classique, le documentaire échoue à rendre compte de l'envergure du personnage, tantôt agaçant, tantôt ennuyeux, pour qui l'on finit par éprouver curieusement bien peu de sympathie.
Le jeu video n'est finalement qu'un mauvais prétexte pour présenter une intrigue farfelue dans des décors sur-saturés. L'expérience est franchement déplaisante.
Les plus cyniques d'entre nous s'amuseront à noter que le film cède grossièrement aux sirènes du capitalisme qu'il prétend pourtant dénoncer. Les autres chercheront le moindre gag, la plus petite farce mais en vain. Dans tous les cas, on ne nous y reprendra plus.
Pour ce qu'elle a de frustrant (l'opacité de son récit, la torpeur de son rythme) et
de captivant (la beauté trouble de certaines séquences) "Soudain, le 22 mai" est décidément une oeuvre imparfaite mais mérite le coup d'oeil pour tout spectateur acceptant de goûter, pendant 88 minutes,à l'antithèse du cinéma mainstream.
Malgré l'originalité de son background, le film, en plus d'être avare en frissons, ne fait preuve d'aucune inventivité en exploitant paresseusement les ficelles du genre.
En plus d'exploiter habilement son casting de prestige, McDonagh varie les rythmes et les ambiances avec talent si bien que chaque saveur de son cocktail attise notre curiosité.
Après avoir enduré des combats à la chorégraphie atroce, un scénario inacceptable et ses dialogues crétins, qui rappellent l'aspect le plus ridicule du Sentai, on espère que les intentions de RZA étaient éminemment satyriques.
A l'instar de son épilogue, Killing them softly, en plus d'être impeccable dans sa forme, possède un cynisme radical qui fascine autant qu'il glace le sang.
Pas d'erreurs détectées au chargement.
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Il ne s'agit pas de MA traduction. C'est une Z1, autrement dit des sous-titres officiels extraits d'un support édité aux Etats-Unis ou au Canada.
Merci pour ta resynchro Sandraparis, je prends et je valide !
Quoi qu'on en dise, on est très loin de l'actionner bas du front. Les ambiances y sont travaillées, la caméra fait des prouesses pendant l'action et il y a presque un scénario !
Mais l'extrême violence de certaines scènes, largement dispensable, rebute.
le traitement de la déchirure familiale, élément vendu comme le nouveau souffle
pour un genre qui se mord la queue depuis 20 ans en France, est complètement foiré. Du coup, les acteurs n'y croient plus. Nous non plus.
Bien qu'accusant une vraie baisse de rythme à mi-parcours, le film se savoure grâce à sa brochette d'acteurs croustillants et sa singularité de ton, à la fois désinvolte et grave, dont l'audace fait franchement plaisir.
Wrong pousse l'absurdité si loin qu'on finit même par s'interroger sur l'intérêt d'un tel projet.
Si son enjeu dramatique paraît un peu mince pour captiver pendant 140 minutes,"Flight" réserve cependant quelques grands moments de cinéma, grâce notamment à la prestation monumentale de D. Washington.
Je pense qu'il est nécessaire de saluer, bien avant l'effort, toute la bonne volonté du traducteur !
Poster un pavé juste pour la critique -creuse au demeurant- n'encourage pas ce type d'initiatives. Dommage, parce qu'à bien y réfléchir, les bons traducteurs ont tous, à un moment ou un autre, commencé par là.
filmé avec les pieds, "Désaxé" est un film d'un amateurisme si navrant qu'on préfère rire devant telle resucée de poncifs.
Sans modérer le recours au numérique, l'hommage vibrant au génie créatif de Méliès fait pschitt, tandis que son intrigue fastidieuse, ne préoccupe plus guère que ses protagonistes.
Aussi discutables qu'ils soient, les choix faits par Sam Mendes d'atténuer les éléments singuliers et reconnaissables d'un James Bond (seule la bande originale nous rappelle la franchise) , lui ont permis de soigner ses atmosphères et de sculpter des personnages complexes. Les libertés prises par le talentueux réalisateur rendent le film estimable à la fois pour ses scènes d'actions brutes et sans esbroufe, ses ambiances tendues captivantes et son aura tragique, qui confirment que Skyfall est avant tout un film avant d'être un James Bond.
Cet opus surpasse son aîné grâce à une intensité dramatique rarement vue dans le cinéma d'animation.
Ce thriller, où parade comme à son habitude Cage le guignol, offre quelques délicieux moments de consternation grâce à son scénario aussi épais qu&39;une tranche de jambon. Stolen, digne représentant de la vacuité d&39;un certain cinéma, ne mérite surtout pas qu&39;on s&39;y attarde.
Assurément pas des sous-titres officiels !
Bonne traduction mais la plupart des règles de sous-titrage ne sont pas respectées.
N'ayant techniquement pas à rougir face à ses éminents concurrents, cette création des studios Sony exploite fâcheusement les sempiternelles ficelles qui permettent, à défaut de surprendre, de satisfaire un large public. Toutefois, la spontanéité des gags évoque par moments le génie des cartoons, ce qui est tout à fait grisant.
Twixt est un caprice de grand réalisateur : brillant mais personnel et exigeant. Saturé de références culturelles, on partage avec son protagoniste les mêmes coups sur la tête.
Si l'intrigue maintes fois revue ne garantit absolument aucun frisson, le public le moins difficile se rabattra sur une Jennifer Lawrence "captivante"...
Ce qui saute aux yeux, c'est l'enthousiasme avec lequel l'équipe, et particulièrement les acteurs, ont mené à terme ce projet. La séance prend la forme d'un Feel-Good movie qui dépote grâce à sa bande originale percutante et ses tirades impertinentes, toujours sur le fil du second degré.
Killer Joe soutient l'attention sans faillir grâce à ses ambiances fébriles, à la froide précision de ses dialogues et à son acteur vedette (Matthew McConaughey) franchement terrifiant. Mais c'est aussi un film qui dérange faute à ses quelques scènes troublantes dont la violence et la perversité ne trouvent pas toujours leur raison d'être.
Compte tenu de son budget réduit, Dredd n'a pas l'envergure des grands films de SF. Mais son parti pris esthétique et les quelques nouveautés qu'il apporte à l'univers de son aîné lui donnent une vraie personnalité.
Comme lechaussette, j'espère qu'il s'agit là d'un galop d'essai et que des suites, à la mesure du potentiel du comic, viendront.
Loin derrière le premier opus qui assumait complètement son côté bas du front, Taken 2 transpire l'égocentrisme crétin américain et consacre Olivier Megaton, imposteur notoire, pire créateur de cinéma-poubelle.
Il est amusant de constater, parmi les nombreux raccords foireux que compte le film, que les impacts de balles sur les murs sont en fait simulés par des autocollants !
Merci à Mazdolive pour son travail.
Dommage qu'il y ait un goût d'inachevé : passages pas traduits, orthographe inexacte qui d'ailleurs tient plus de l'inattention que de l'ignorance et traduction un peu trop littérale. C'est un peu pénible !
A nouveau, on ne s'étonnera pas de ne trouver aucune originalité dans cette énième production Besson. Mais le grand Liam Neeson, particulièrement opiniâtre ici, emporte toute notre sympathie grâce à l'inventivité de sa cruauté.
L'inventivité d'Henry Selick, à qui l'on doit L'étrange Noël de M. Jack, s'épanouit dans cet écrin fait d'un curieux mélange d'onirisme lugubre et enchanteur, qui réserve à l'occasion quelques frayeurs.
Une Education est un film délicat et maîtrisé qu'on déguste avec le même émerveillement
que son héroïne. Mais sa conclusion peu inspirée rend l'édifice un peu caduc.
bourré d'autoréférence jusqu'aux os, Frankenweenie doit assurément s'apprécier comme une anthologie. Dès lors, on espère que son créateur aura plus d'ambition pour son prochain métrage.
Incapable de s'extraire des clichés du genre, ce mélo mollasson, dépourvu de toute
puissance dramatique, ne séduira que le plus indulgent des spectateurs. Clint Eastwood, lui, se contente du minimum syndical, ce qui n'arrange rien à l'affaire.
Pourquoi ajouter "Sous-titrage:CNST, Montréal" ? C'est bien la première fois que je vois ça !
Du reste, les sous-titres sont incroyablement bien faits. On note une ou deux erreurs qu'on pourrait imputer à une OCR imparfaite.
Une synchro farfelue les deux premières minutes. Le reste, c'est du tout bon !
Lawless est une oeuvre incroyablement soignée dont les préoccupations artistiques font surgir ponctuellement la quintessence du cinéma.
Cette comédie, dont 99% du fonds de commerce se situe (encore !) sous la ceinture, ne parvient pas à trouver le ton juste, l'équilibre nécessaire aux genres qu'il mélange. Pourtant, parfois et par chance, l'alchimie fonctionne et garantit quelques joyeuses trouvailles d'humour décalé.
Au départ doté d'un pitch quasi anedotique, le film surprend et séduit quand il enrichit son genre d'éléments tout à fait inattendus, lui conférant une vraie saveur.
David Koepp aurait été bien avisé de limiter son film à l'esthétique pure, au spectacle gracieux de ces corps à deux roues, qui donne furieusement envie de "rider". Son intrigue, avoisinant le degré zéro, est tout simplement grotesque.
Plus brutal et plus nerveux que ses prédécesseurs, le film est excellent de bout en bout.
TT3D : Closer to the edge est un film remarquable quand il fait la part belle aux personnages, aux ambiances, aux décors. Néanmoins, son manque d'adrénaline et de sensationnel, surtout pour un documentaire sur le sport mécanique extrême, est vraiment fâcheux.
Cette énième déclinaison animée de Batman est excellente à plus d'un titre. Elle offre surtout une intrigue surprenante, assortie de scènes d'action explosives, sans jamais dénaturer l'univers de l'homme chauve-souris.
Comme son aîné, Happy Feet 2 est visuellement toujours superbe, les passages musicaux, plus nombreux, sont réussis, mais révèlent une morale confessionnelle un peu incommodante.
Holy motors est un film expérimental qui parvient remarquablement à faire du cinéma, un objet de cinéma. Mais son absurdité opaque déconcerte et, parfois, l'impression d'escroquerie plane.
Cette troisième séance, sous le chapiteau cette fois, est épatante. Acrobaties, plaisanteries et fantaisie s'enchaînent avec virtuosité : applaudissements !
L'animation est bonne mais ces épisodes manquent cruellement de fond. En revanche, les plus jeunes pourraient adorer.
La force du documentaire, franchement réservé aux amateurs, ne tient certainement pas à son montage farfelu. C'est dans sa capacité à nous convaincre que le seul défaut de ces surhommes est d'être mortels, qu'il est le plus brillant.
Le rythme des gags est soutenu mais leur niveau n'a clairement pas été la préoccupation des auteurs. On apprécie tout de même le jusqu'au-boutisme crétin mais assumé de certaines scènes.
Parce qu'il privilégie le remue-ménage au remue-méninges, le spectacle, aux effets spéciaux omniprésents, est un peu exténuant.
Quand la romance côtoie le très grivois et le conte pour enfant, on s'interroge sur la sincérité de la démarche. Ted vaut cependant le détour pour ses quelques scènes d'effronterie poilante, entrecoupées de clins d'oeil habiles à la culture des années 80.
Bénéficiant pourtant d'une intrigue bien ficelée, ParaNorman se montre trop soucieux de préserver son genre pour lui conférer une originalité réjouissante.
Hormis ses scènes d'action spectaculaires, cet ultime épisode déçoit. L'intrigue souffre de raccourcis peu digestes et les révélations finales font l'effet d'un pétard mouillé.
Misant désespérément sur son esthétique éculée et sur l'exubérance de ses acteurs, le cinéma de M. Burton n'est plus que l'ombre de lui-même.
l'humour irrévérencieux qui propulse cette comédie sur les chapeaux de roues décline rapidement au profit d'un produit tristement formaté.
Curieusement pour un STV, L'ouvrage est sans bavures mais l'absence de spectaculaire se fait cruellement ressentir.
Cette genèse de Batman s'avère bien trop monolithique dans le déroulement de son intrigue pour captiver. Pourtant, à l'instar des autres projets d'animation estampillés "Batman", sa mise en scène révèle un vrai savoir-faire.
Noyé de surréalisme et dépourvu d'intrigue, ce conte au style léché mais maniéré ne tient plus en haleine dès la première demi-heure.
Au delà de son aspect visuel impeccable, Rebelle est aussi un récit initiatique tendre, drôle et subtil dont les 90 minutes passent à la vitesse de l'éclair.
L'action, quoique parfois illisible, offre de vrais moments de réjouissance tandis que la fresque historique, déconcertante au demeurant, mine l'ouvrage.
Parsemé de références amusantes, le dernier périple de ces pixels jurassiques remplit son cahier des charges sans décevoir ni surprendre.
Mes critiques lui sont destinées effectivement !
Par contre le timing était au poil
L'intrigue, boursouflée de rebondissements, se dépouille rapidement de tout intérêt alors que son sujet, audacieux, est traité de façon sotte et malvenue. Amateur de ciném-arnaque, foncez !
Beaucoup de traductions littérales et superficielles qui révèlent un amateurisme peu consciencieux. Pas emballé.
Quelques traductions à côté de la plaque, des fautes grotesques dont on se serait bien passées, mais cela ne nuit pas au visionnage. Merci encore à lgdk2.
Si Bait est navrant pour son scénario de pacotille et son suspens réchauffé, les incursions sanglantes du squale sont vraiment électrisantes !
A la fois furieux et élégant, éloquent et mordant, le dernier Delépine et Kervern est tout simplement mémorable.
Jonglant habilement entre scénario grotesque et niaiserie adolescente, ce remake -dénué d'intérêt- ne parvient pas à convaincre même dans le registre pur du
divertissement.
Pas franchement drôle, ni inventif, ce revival du cinéma des années 30 est un projet curieux mais cohérent, même si l'ennui nous gagne bien avant la déplorable fin.
Les sous-titres sont de très bonne facture même si parfois la traduction est irrecevable. Merci à celui qui se reconnaîtra.
S'il plane sur le film une violence dérangeante qu'on a peine à légitimer, Expendables 2 emballe son public grâce à l'exploitation fort avisée de ses guest stars.
Malgré quelques dialogues bien sentis et franchement poilants, le spectacle, dépourvu de toute modération, tourne vite à la pantalonnade.
Même si l'effort de justesse est souvent palpable, le traducteur est passé à côté de toutes les règles de sous-titrage. Les tournures alambiquées perturbent et empêchent un visionnage confortable. Très mitigé.
Même si techniquement l'animation n'est pas toujours soignée, la mise en scène, soutenue par une habile narration, est tout bonnement galvanisante.
Cosmopolis est inégal : on apprécie son style et sa pertinence mais, embarrassé de symboles, son verbiage est barbant.
Au même titre que "Félins" (produit aussi par Walt Disney), ce documentaire est un must
pour ses images cocasses et ses commentaires savoureux.
Derrière ses décors fabuleux, cette relecture sombre de Blanche-neige se révèle être
(naturellement ?) un énième produit formaté, sorte de vomi issu de multiples influences indigérées.
A l'image des dévots qu'il met en scène, Red State est d'abord un film radical mais son épilogue en fait un film habile aussi.
Herzog retranscrit avec brio les atmosphères moites typiques de Louisiane. Il parvient
aussi à doter son polar halluciné d'une élégance étonnante, ce qui le rend assez exceptionnel dans son genre.
Durant les premières minutes, une ambiance savoureuse de "vrai" thriller se dégage mais le suspens s'essouffle rapidement et l'agacement nous gagne quand le film déroule son intrigue trop convenue.
Non content d'en mettre plein la vue, Prometheus, savant mélange de science-fiction et de mystique, captive les deux heures durant.
Négligeant l'aspect fun et décomplexé de son aîné (incarné par l'irremplaçable Vin Diesel) cet épisode, gauche et crétin, ne vaut pas une cacahuète.
Empruntant trop souvent le vocabulaire du téléfilm, Six Bullets n'est pas un bon film. Mais il est animé d'une curieuse sincérité.
Merci au timide qui n'a jusqu'à présent pas osé signer son post, ni signer son OCR.
Merci à Lui !
La saga s'épanouit avec ce scénario sur mesure qui comblera autant les amateurs d'action que les fanas de science-fiction.
Je le passe en Z2 alors !
Tu en portes l'entière responsabilité, gare à toi
Outre son intrigue étrangement alambiquée, les habituelles gunfights et autres courses-poursuites rasoir ne captivent jamais.
Bercé d'un souffle d'une arrogante liberté, Les Géants s'appuie sur la virginté de sa nature et l'innocence de ses héros pour façonner un film à la fois enchanteur et mature.
En dépit de sa mise en scène soignée et de la générosité de son héroïne, on reste perplexe quant à l'intérêt de ce survival à l'eau de rose.
Traduction pertinente, orthographe d'une rare justesse, quelques désynchros ponctuelles cependant. Globalement, c'est du travail d'artiste. Merci Mary.
Malgré ses effets spéciaux tout à fait réussis, le patriotisme abject qui plane tout au long du film rend la séance particulièrement indigeste.
Pétri d'une minutie impressionnante, ce conte en pâte à modeler, aux dialogues subtils, tire profit de toutes les qualités de son matériau : inventivité et distraction.
Traduction paresseuse parsemée de quelques fautes d'inattention mais globalement c'est du tout bon !
Après l'inévitable première heure de parlotte, le film dévoile son colossal potentiel-divertissement. Les bons mots fusent tandis que la pyrotechnie se déchaîne ; on est repu mais qu'est-ce que c'était bon !
Pourtant motivé par des intentions fort louables de moderniser le genre,
ce projet ampoulé, en plus d'oublier d'être efficace, pésente une intrigue qui ressemble plus à un pari d'enfant qu'à un scénario de film.
Ma note : 0/10
Un projet futile à la promotion indécente ne pouvait que s'étaler dans le néant cinématographique. Une comédie outrageante même pour les plus jeunes
spectateurs.
A trop vouloir alimenter son récit en références philosophiques, Richard Kelly abandonne un peu son spectateur. Mais qu'à cela ne tienne ! L'audace de sa mise en scène pour tenter de mettre en image l'indicible est tout à fait remarquable. Chapeau !
Servi par un scénario confus, le film, sans doute trop prétentieux, échoue à trouver une constance dans le cynisme. On se réjouira par contre du retour de Mel, plus austère, mais en grande forme.
Conscient de ne pas offrir un scénario copieux, cet actioner mise sur la démesure de ses cascades et l'enthousiasme permanent de Vin Diesel. Et ça marche !
Visuellement impressionnant, ce Happy Feet brille surtout par la qualité de son scénario
et la maturité de sa réalisation, tout en faisant l'économie judicieuse des calembours souvent dispensables dans les productions du genre.
Le scénario a été relégué au second plan pour proposer un spectacle de pur divertissement : grisant mais pas marquant.
Ce second opus, légèrement moins inspiré, perd en émotion ce qu'il gagne en rythme et en richesse graphique
Avec ses dialogues bien sentis et son scénario élégant, ce film d'animation constitue une vraie cure de bonne humeur.
Ménageant le suspens subtilement, ce thriller psychologique austère et profond est baigné d'une atmosphère exaltante qui le le rend très estimable.
Malgré quelques gags qui font mouche, la vulgarité déborde trop souvent pour épargner cette comédie de l'indifférence.
Malgré ses décors vilains à la limite de l'infâme, le Lorax constitue un divertissement respectable pour son fun, son rythme et pour son traitement plaisant d'un sujet pénible
Les amateurs de films d'actions nerveux aux dialogues cocasses seront comblés ! Les autres sauront apprécier le second degré pour éviter l'ennui.
C'est sur un scénario déjà peu inspiré que le film repousse les limites du poncif. Les combats, peu spectaculaires, auraient mérité un traitement plus fidèle au genre.
Un conte loufoque qui manque radicalement de piquant et qui peine parfois à susciter de l'intérêt.
Gâté par les tics des téléfilms de seconde zone, ce mélo, emmené par une bande originale complètement fantaisiste, s'égare entre légèreté comique et tonalité grave,
sans jamais convaincre. Aïe !
Malgré un pitch prometteur, cette comédie au quatre vingt huitième degré, en plus de n'être pas drôle, ennuie.
En dépit d'un climat joyeusement oppressant et d'une fin héroïque, ce huis clos -très violent- ne bénéficie pas de la profondeur nécessaire au genre pour faire date.
Ni l'intrigue poussive, ni les acteurs paresseux ne sauveront ce thriller insipide et inconsistant. Gastronomes cinéphiles : s'abstenir !
On excusera largement le final qui tourne au grand-guignol pour apprécier l'humour débridé de cette comédie pop-corn bien rythmée, accompagnée de son petit lot de scènes cultes.
Pourtant doté d'une réalisation percutante et servi par des acteurs irréprochables, le film déçoit et ne s'élève jamais au delà de la série B, faute à un scénario trop conventionnel.
Bien que s'appuyant sur le racolage télévisuel, le propos -neutre et adapté- nous pousse à nous reconsidérer nous-même comme animal. Terrible.
De cette oeuvre ardente qui fait s'embraser le désespoir et la furie, on sort médusé
Pétri de mélancolie poétique, le film délicat de David MacKenzie est d'abord un hymne à la vie, une rêverie à la fois personnelle et universelle qui ne laissera personne indifférent.
A force de jouer la carte de la surenchère, le spectacle d'abord percutant, tourne vite au grotesque. Puis les points faibles se dessinent : pas de scénario, des acteurs castés pendant la pause-café.... Il n'y a plus grand chose à se mettre sous la dent !
Ce film vraiment curieux vaut surtout pour le traitement plutôt malin de son sujet.
Même si des scènes légères "fun-amisent" l'ouvrage, on tourne cependant rapidement en rond.
Meryl Streep nous démontre qu'une prestation magistrale d'acteur peut sauver un film
de son classicisme outrancier.
Malgré une atmosphère envoûtante et un Guy Pearce excellent, le film piétine en
déroulant son scénario de façon peu inspirée.
le film de Schumacher est si pauvre qu'il confine régulièrement à l'amateurisme.
Desservi par des effets spéciaux peu convaincants, le film, n'apportant jamais d'explications à son scénario inepte, laissera le spectateur sur le bas-côté dès la première demi-heure.
Edddie Murphy enrichit un peu son rôle de guignol exubérant dans cette comédie qui, même si elle n'est pas totalement crétine, ne gratifiera le spectateur d'aucune surprises.
On pardonne aisément au film son orientation enfantine, pour se délecter de l'inénarrable
jack black et son enthousiasme ultra-communicatif !
Ce premier long-métrage, issu de la série éponyme datant de 1997, est tout simplement sublime ! Il s'agit à mon sens de ce qui se fait de mieux en matière d'anime actuellement. La sortie des deux prochains films nous fait mourir d'impatience.
Malgré une direction d'acteurs approximative et quelques maladresses dans le scénario, le film fait preuve d'une éloquence sans pareille pour parler de cuisine, tout en raillant le milieu gastronome. Et ces saveurs se marient à merveille.
En plus de superposer les intrigues et les personnages de façon un peu indigeste, le film possède les défauts de ses qualités : les décors, les costumes, les batailles constituent un spectacle plaisant mais naissent d'un académisme trop prononcé pour captiver.
Malgré les habituels gags lourdingues, cette comédie bien rythmée est suffisamment riche en dialogues poilants pour assurer 90 minutes de plaisir (un peu) coupable.
Ce film fantastique très curieux dans le traitement de son thème et plaisant pour sa mise en scène, souffre d'effets spéciaux parfois grotesques et d'une conclusion déroutante.
Costa Gavras accouche ici d'un grand Cinéma classique dans la forme : prises de vue superbes et mise en scène ambitieuse, auquel on reprochera pourtant la timidité du propos. Un énième film sur le crime de lumière mais qui vaut son pesant de pop-corn pour sa maîtrise complète de son art.
Ici, c'est le grotesque qui domine ! La torpeur remplace l'angoisse, et le cruel fait rire. Un film de genre ambitieux mais complètement foiré
Cet étalage de situations totalement fantasmées révèle, plus qu'une jeunesse américaine névrosée, un cinéaste qui fait honte au cinéma moderne.
Spurlock a accouché ici d'un méta-documentaire tout simplement brillant et captivant.
S'appuyant sur une technique irréprochable (acteurs, bande son, photo), ce drame social ultra-violent, réservé à un public averti, est un véritable électrochoc.
L'ensemble, fun et décomplexé, constitue assurément un spectacle récréatif. Malheureusement, il s'agit là de la seule ambition du film.
Un documentaire fascinant et bouleversant qui fait la lumière sur les coulisses de la F1.
Un film magnifique qui traite avec une grande subtilité de l'exil et du deuil.
Par contre, l'accent canadien est vraiment incommodant ; ça nuit grandement à la compréhension des dialogues. Merci les sous-titres !
Par delà ses gags hilarants, le film est un véritable hommage à l'heroic-fantasy.
Techniquement, un énorme travail a été réalisé : en temoigne la scène finale qui est tout bonnement épique ! Un im-man-quable !
On apprécie surtout cette critique de la décadence américaine pour ce qu'elle a de cathartique. Mais ça cause beaucoup trop pour finalement en dire bien peu.
Le film regorge néanmoins de scènes travaillées, souvent rythmées par une bande son très soignée.
Le film porte bien son nom : le fils de Saddam, incarné admirablement par Dominic Cooper est terriblement diabolique ! Bien que relativement linéaire, le film s'autorise parfois des séquences stylisées très réussies. Mais le manque de rythme et un dénouement qui tire sur la longueur finit par trahir le manque d'inspiration du réalisateur.
Sur fond de vengeance sociale des minorités, cette série B révèle un Danny Trejo attachant. Les dialogues comme les grosses "pastèques" que distribue le héros sont jubilatoires mais le scénario, faut-il s'en étonner, se cantonne au strict minimum.
Poursuites, fusillades, trahison, ce thriller d'action n'oublie rien et n'évite pourtant pas les écueils. Mais l'enthousiasme du couple Reynolds/Washington fait plaisir à voir. Du coup on sort du film, non pas comblé, mais satisfait.
Cette suite réalise la prouesse d'être encore plus faible que le premier opus. Le scénario provoque un tel ennui que même les scènes d'action ne parviennent pas à le briser.
Balancé par une musique superbe, ce périple poétique, à la fois triste et drôle est un vrai bijou. Et que dire des acteurs tous irréprochables !
On tenait là pourtant une très bonne idée. Mais le film se disperse rapidement en un fourre-tout déséquilibré. Film citoyen, comédie de mœurs, essai sur la liberté : on se désintéresse rapidement de l'intrigue. Dommage !
Les 15 premières minutes laissaient présager une excellente oeuvre de SF.
Mais l'indigence du scénario et la crétinerie des acteurs plombent tout le potentiel du film.
Au final, cet énième Blockbuster sans âme, on l'apprécie comme un Big Mac.
Quand les américains revisitent l'oeuvre de Dumas : c'est plaisant mais juste le premier quart d'heure... De plus, l'acteur qui campe d'Artagnan est tout bonnement in-su-ppor-ta-ble !
Restent des scènes d'actions dynamiques et bien filmées pour nous empêcher de baîller.
Un film que beaucoup attendaient comme le rattrappage du Zombieland 2 (malheureusement annulé !)
Résultat : ramassage complet dans un scénario inexistant et des gags qui ont du mal à décocher un sourire !
Le film, jusque dans ses dernières secondes, n'épargne aucun cliché. Reste un actioner bas du front, qui, une fois n'est pas coutume, laisse de côté les pan! pan! pour insister sur les pif! paf!
Soutenu pourtant par une ambiance et des acteurs impeccables, le film pèche par l'inconsistance navrante de son scénario et entre logiquement dans la catégorie des "anecdotiques". Dommage !
Un film d'espionnage brut et glamour, rythmé par une B.O funky des 70's ?.
Un cocktail étrange et indigeste sur le papier mais savoureux à l'écran.
Dans une famille multimillionnaire, s'interroge-t-on sur la perte d'un être détesté ?
The Descendants fait partie du pire du cinéma américain. Un film nauséabond au propos douteux.
Loin de se cantonner au survival téléphoné, l'intrigue se concentre sur les démons qui animent le personnage principal. Un thriller malin qui tire profit des codes du genre pour raconter une histoire qui prend aux tripes. Entre road-movie, drame et terreur, le rythme est haletant jusqu'au final épique.
Porté à bout de bras par Al PAcino, l'intérêt de ce mélange de comédie et de SF réside surtout dans sa réflexion sur la starification à Hollywood.
Assurément pas le meilleur Niccol, derrière Gattaca et Lord Of War, on reconnaît cependant la patte du réalisateur dans les décors, la couleur et la musique.
Respectant à fond ce qui a fait le succès du premier, le trio s'en donne à nouveau à coeur joie dans cette suite encore plus rythmée, plus drôle et plus déjantée.
Un divertissement brillant qui étaye son propos jusque dans la mise en scène !
Une petite perle !
Comme un lendemain de fiesta, on se dit "plus jamais ça" quand le film se termine.
On reste pantois devant la vacuité du scénario. Les personnages sont aussi denses qu'un verre de rhum vide. On mélange tout et n'importe quoi, et forcément, au final : ça fait mal au crâne ! Rarement un film, casté avec Johnny Depp, m'aura autant ennuyé !
Un délire pour geeks assez foutraque au premier abord. Puis, au fur et à mesure que l'intrigue se déroule, on est surpris de l'audace et de l'intelligence du récit.
C'est avec un plaisir coupable qu'on déguste les scènes d'action survoltées, ublimées par une bande-son ultra-pêchue.
Cependant, le fan-service à outrance (petites pépées et gros pétards) est parfois un peu indigeste.
Savoureux mélange de polar noir, de drame, de comédie aux brefs accents de western, le film est un régal. On a hâte de découvrir les prochains projets du réalisateur : John Michael McDonagh.
Un background qui prend sa source dans les classiques de l'épouvante (on pense parfois à Lovecraft) pour garantir une ambiance glaciale et de bons gros frissons !
De façon surprenante, Daniel Radcliffe a su se désincarner de son personnage d'apprenti magicien pour camper cet avocat intrépide avec talent.
Un scénario pas très malin, des acteurs sous-exploités, une mise en scène classique voire plutôt paresseuse ne feront pas, c'est sûr, entrer ce thriller au panthéon.
De plus, la musique blues-rock punchy ne colle pas du tout au ton dramatique du métrage. Un film déséquilibré qui m'a bien déçu !
Rythmé, brillant, drôle, extravagant, le deuxième opus de Sherlock Holmes fait mouche !
Aussi bien pour le montage que pour le scénario, Guy Ritchie a réalisé un vrai travail d'orfèvre ; on jubile à chaque scène puis on regarde le générique final, le sourire béat.
Un film glauque, violent, barré et du coup, incontestablement indépendant qui rappelle par moments le cinéma de David Lynch. Bien que la réalisation maîtrisée sache instaurer de la tension quasiment à chaque plan, on regrette que le scénario soit, au final, si timide. On s'attend à des trucs énormes qui, en fait, tombent à plat.
Un film médiocre mais dont l'audace et l'anticonformisme manquent cruellement au cinéma actuel.
Mis en scène tel un épisode d'une série TV, ce mélo nauséeux n'évite pas tous les écueils du genre. De peur de décevoir les producteurs, le réalisateur a lissé son film jusqu'à l'extrême : on glisse dessus comme sur le crâne de Joseph Gordon-Levitt, qui est d'ailleurs plutôt mauvais dans ce rôle.
Restent à sauver une bande originale pertinente et un Seth Rogen qui, comme toujours, parvient à dynamiser cet ouvrage atone.
Dans ce polar sombre et violent, Olivier Marchal rend hommage aux valeurs des voyous à l'ancienne. La mise en scène non-linéaire permet au scénario bien troussé de tenir le spectateur en haleine jusqu'au bout. Son meilleur film selon moi.
Malgré la performance de Michelle Williams, le film peine à décoller. On regrettera surtout le traitement très superficiel de la personnalité de Monroe. On regarde sans problème le film jusqu'au bout, mais un peu honteusement.
J'avoue que l'acteur principal est énorme, et son jeu tout en retenue dégage une force hallucinante. Au-delà de ça, on se retrouve avec deux films en un : un drame et un polar.
Bien que le sujet du premier soit audacieux, on se retrouve à la fin -fatalement- avec un film inabouti. C'est frustrant.
Une très bonne surprise que ce documentaire. Des paysages splendides, des prises de vue hallucinantes et l'irremplaçable Samuel L. Jackson à la narration pour nous faire passer un excellent moment !
Bien que le pitch soit commun, le cadre de ce thirller donnait envie !
Finalement, le scénario est totalement téléphoné, le charisme des personnages ressemble à celui des mauvais téléfilms et on ne ressent aucune angoisse pour ces personnages creux comme une tête de troll. Aïe !
Le contexte du début du XXième siècle est visuellement un vrai plaisir : costumes, décors... Au fil du récit, on s'identifie et on s'interroge sur les idées portées par les personnages, campés par des acteurs irréprochables.
On en prend plein les yeux et on s'en prend plein la tête: merci Cronenberg !
Une excellente surprise ! Un scénario malin pour un final sans concession. Avis aux amateurs de Thrillers pas crétins
Certainement dénigré pour son scénario griffonné sur un coin de table, ce film vaut surtout (et ce n'est pas peu dire) pour sa scène finale d'anthologie ! Une "fight" jouissive de plus de 20 minutes ; chorégraphiée majestueusement de surcroît !
Le dénouement final ! Un épisode grandiose qui met des points sur tous les -i. Dommage que la série ait commencé avec des épisodes-pralinés.
Une excellente série B qui n'aurait (presque) pas à rougir de côtoyer un "Arnaques, crimes et Botanique". Retrouver un Stallone qui se la pète comme à l'ancienne est un vrai plaisir !
Un film où on se fait chier -n'ayons pas peur des mots- mais qui vaut pour le duel Spacey / Irons. Cependant, il met en scène, de façon savoureuse, la débâcle qui fît naître la Grande Mascarade théâtralisée depuis 2008.
Un film d'anticipation brillant qui donne outrageusement envie de voir une potentielle suite !
Depuis quand les ST Z2 se permettent un orthographe approximatif et une grammaire fantaisiste ?
Problème d'accents, synchro tantôt bonne, tantôt mauvaise. Assurément un léger problème de fps.
Il s'agit en effet de ST officiels canadiens avec son lot d'expressions (a)typiques.
Gare aux médisants ignorants !
Le "hardsub", en effet boby31, signifie un sous-titrage incrusté au fichier vidéo.
On le distingue du "softsub" : il s'agit alors d'un fichier de sous-titre séparé du fichier vidéo et, par conséquent, modifiable avec un éditeur de texte.
@afredoze : je t'invite à mettre à jour la release HAiDEAF !
Synchro parfaite et des sous-titres officiels : que du bonheur !
On est loin du fast-subbing ! Traduction plus convenable ! Léger manque de vocabulaire, certes mais je n'ai pas décelé de fautes d'orthographes énormes.
Ca ne vaut pas des ST rippés d'un support commercial mais cette version "amateur" comblera les plus difficiles des impatients !
Difficile de croire qu'il s'agit d'une Z1 !
Des traductions approximatives à la pelle, un timing de furieux du genre 3 lignes à lire en 1/2 seconde, des erreurs de français.... Aïe.
Un roman photo dont le scénario a inspiré Terry Gilliam pour son "Armée des 12 Singes" (1996).
Trop de fautes, ça m'a fait mal aux yeux.