L’intérêt ici, c'est de comparer la manière dont le propos "chrétien ou sacré" du film est amené par deux réalisateurs dans deux films traitant de la guerre du pacifique. En d'autre mots Gibson est extrêmement lourd (aaahhh comme d'hab chez Gibson les stigmates du Christ et la beauté de la douleur pour se transcender) là ou Malick préfère cacher la boucherie et la mort pour privilégier l'universalité de la renaissance de la vie.
Je ne rejoins pas les commentaires précédents, mis à part une belle mise en image (sauf quelques fonds verts bien visibles) le film abuse des gros plans et des ralentis sur la boucherie, avec un pour un athée un désagréable gout de prechi precha chrétien. Et pourtant j'adore la ligne rouge, un des plus grands films de guerre qui soit, mais n'est pas Terrence Malick qui veut.