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Ce film est un remake du film Total Recall
Modeste ouvrier, Douglas Quaid rêve de s’évader de sa vie frustrante. L’implantation de souvenirs que propose la société Rekall lui paraît l’échappatoire idéale. S’offrir des souvenirs d’agent secret serait parfait… Mais lorsque la procédure d’implantation tourne mal, Quaid se retrouve traqué par la police. Il ne peut plus faire confiance à personne, sauf peut-être à une inconnue qui travaille pour une mystérieuse résistance clandestine. Très vite, la frontière entre l’imagination et la réalité se brouille. Qui est réellement Quaid, et quel est son destin ?
Date de sortie en France :
L'avis des membres
Il y a 3 commentaires pour le film #6074 !Le commentaire de nuagesept
je m'attendais à un belle bouse, et bien pour avoir revue la version du hollandais violent avec le governator juste avant (qui a très très mal vieillie), finalement c'est pas si mal, mais les scénaristes ricains sont vraiment des branleurs d'oser sortir ça, on a du mal à comprendre l’intérêt de ce remake en fait.
Le commentaire de Nuclear
Parce qu'il privilégie le remue-ménage au remue-méninges, le spectacle, aux effets spéciaux omniprésents, est un peu exténuant.
Le commentaire de Yaumegui
Et je suis généreux.
Ce film amalgame plusieurs classiques de la SF, tant sur le plan du scénario, que des décors et des costumes, la sauce ne prend jamais.
Premièrement, les deux comédiennes se ressemblent trop physiquement et jouent de la même manière. On finit par les reconnaître, mais je défie tout le monde au début du film quand Farrell se réveille de son rêve de ne pas croire que la belle endormie à ses côtés n'est pas la même que dans son rêve. Dans la version originale, le problème était résolu de manière simple et classique : une blonde contre une brune. L'originalité aurait pu les amener à introduire une rousse.
Ensuite la photographie du film et les décors louchent vers Blade runner, mais avec une image trop lisse, sans le grain de Blade runner. Puis, ça fourmille trop, il y a trop d'argent, trop de figurants et trop d'images de synthèse, dans les poursuites tant à pied qu'en voiture, j'ai eu du mal à repérer qui faisait quoi et qui était qui.
Sur le plan des costumes, ils ont fait simple, les méchants policiers/soldats ordinaires tant cybernétiques qu'humains sont habillés comme les clones dans Star Wars et les TRÈS méchants avec le même équipement, mais en noir comme vous savez qui...
Sur le plan des décors, c'est très simple aussi, Blade runner, Star War, Le 5ème élément, V pour Vendetta, et un peu de pseudo modernité.
Nous avons le droit à une pour suite à pieds sans intérêt (Jason Bourne ou Piégée - Haywire - sont passés par là), une poursuite en voiture tout droit tirée du 5ème élément, une poursuite en ascenseur digne de Cube. Par contre on évite la poursuite au sol puisque dans la poursuite en voitures qui volent, à la fin on se rend compte qu'il y a en bas des voitures avec des pneus et qui ressemblent aux nouvelles Fiat 500.
Le scénario puise lui aussi dans différents films. La Résistance comme le film original, mais sur la Terre avec un vilain "Chancellor" copie conforme du "Haut Chancelier" de V pour Vendetta dans un Londres fantomatique quand il s'agit de celui qui est gazé avec de gentils Résistants comme dans tous les films avec des Résistants qui ne s'en prennent qu'à des objectifs militaires (le Hamas ferait bien de s'en inspirer.)
A propos du gaz, là c'est la plus grosse incohérence scénaristique, au début du film on nous présente la Terre comme ayant subie des guerres chimiques (donc par gaz ou par l'eau) et seraient épargnés l'Australie (je veux bien c'est une île continent) et une partie (non précisée) de la Grande-Bretagne. Mais d'après le film on peut atteindre la zone chimiquement atteinte en métro ! Quid des vents, des fluides ? Puisque la mégapole est à ciel ouvert. Pour appuyer là où ça fait mal, la planète est technologiquement avancée et on se demande d'où proviennent les ressources naturelles, l'eau, la nourriture, l'électricité, les composants chimiques pour fabriquer des ordinateurs... L'Australie est bien entendue la colonie des Grands-Bretons, on se demande bien pourquoi et comment. L'Australie n'étant joignable que par un tunnel à travers la Terre dont on peut ouvrir le hublot (c'est Mitt Romney qui serait content) quand on passe à côté du noyau de la Terre à des milliers de Km à l'heure. Puisque pour traverser la Terre il ne faut que 17 minutes montre en main et on peut même sortir se promener sur des échelles à l'extérieur. Et quand le vilain Chancellor annonce très officiellement qu'il va lui-même à la tête de ses troupes envahir en passant par le tunnel l'Australie personne en Australie ne pense à boucher le tunnel de leur côté, ils préfèrent fuir sous des parapluies...
Vous ai-je dit que les acteurs étaient mauvais comme des cochons (de l'espace) ? Même Farrell qui est au demeurant un excellent acteur en fait des tonnes dans le genre ahuri qui découvre que sa mémoire n'est pas la sienne (je vous conseille la scène au piano.)
Et puis la fin attendue, où le héros finit par tuer sa fausse femme qui a survécu seule on ne sait comment à l'explosion du train à travers la Terre avec un bidule qui lui permet d'avoir un autre visage qu'elle avait récupéré il y a bien des scènes précédentes et qu'elle avait précieusement garder auprès d'elle pendant la dernière moitié du film pour "un on ne sait jamais ça peut toujours servir". Et surtout l'allusion à "est-ce que cela était vraiment vrai ?!" Alors on se dit les scénaristes ont osé après avoir vu la fin de Brasil puisqu'ils ont été obligés de voir tous les classiques de la SF.